Quand les lesbiennes se font du cinéma a investi entre le 7 et le 11 novembre 2003 le Trianon et la Halle Saint-Pierre (débats et films), dans le 18e arrondissement de Paris.
1 668 adhésions et 6 151 entrées : la fréquentation du festival a diminué de 10% par rapport à 2002, sans doute en conséquence du changement de dates. Le 15e festival, décalé sur le week-end du 11 novembre, s'est en effet déroulé hors vacances scolaires. En toute logique, nous avons constaté une baisse des préventes (-31%) et des ventes du catalogue (-8%). En revanche, le succès du pass se confirme : 183 adhérentes l'ont choisi contre 170 en 2002 et elles ont vu près de 12 séances chacune en moyenne.

Les trois séances les plus attractives au Trianon ont été :
 •  la soirée d'ouverture (472),
 •  la projection de Alice (433),
 •  et la projection de Kali's Vibe (395).
L'année précédente, deux séances avaient enregistré plus de 500 entrées.

Les entrées de la fête demeurent constantes (463 dont 334 adhérentes). La salle des Folie's Pigalle, plus agréable que le Divan du Monde, dispose toutefois d'une capacité encore insuffisante. Le choix de vendre les places de la fête à l'avance pendant le festival a permis de mieux gérer la caisse d'entrée de la soirée. L'exiguïté du vestiaire a cependant beaucoup ralenti le flux d'entrée.

Côté dépenses (hors prix du scénario), l'équipe du 15e festival a réalisé d'importantes économies notamment en ce qui concerne le lieu (-16%), la programmation (-11%) et l'impression du catalogue (-19%). Cette baisse globale (-9%) n'est toutefois pas suffisante pour compenser la diminution générale des recettes (-7%) consécutive à la moindre fréquentation du festival. La cafétéria a cependant amélioré son résultat grâce au choix d'offrir plus de préparations "maison". L'utilisation de tickets vendus à une caisse spécifique hors du bar a été appréciée de l'équipe comme des festivalières.

Par ailleurs, le festival de juin Best Of Mixte a été déficitaire pour la première fois, en raison d'une fréquentation en baisse par rapport à 2002. Les dépenses générales de l'association ont été ramenées à une proportion plus faible du budget global qu'en 2002, marquée par des dépenses exceptionnelles dues à l'assujettissement aux impôts commerciaux à compter de 2000.

En conclusion, le festival connaît un nouveau déficit, mais il est réduit par rapport à l'année précédente. Le retour à la période habituelle des vacances de Toussaint pour le 16e festival et la subvention accordée par la ville de Paris en fin d'année permettent d'envisager sereinement l'organisation de la prochaine édition. L'équilibre n'étant toujours pas assuré, la poursuite des économies réalisées par les commissions reste d'actualité tandis qu'un effort devrait être fait en matière de communication.