FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM
LESBIEN ET FÉMINISTE DE PARIS

Quand les lesbiennes se font du cinéma

du 30 octobre au 2 novembre 2014

  Archives 2014

Les comptes du 26e festival

Le bilan 2014

Le 26e festival s'est déroulé du 30 octobre au 2 novembre à l'Espace Reuilly où nous avons retrouvé une grande salle confortable et adaptée à la projection. La durée de l'événement a été réduite à trois jours en plus de la soirée d'ouverture, du fait de la configuration du week-end sans jour férié. En conséquence, la sélection a été resserrée sur 48 films provenant de 20 pays.
Ces éléments ont probablement contribué à la légère baisse de fréquentation enregistrée par rapport à l'édition précédente (-1,8%), avec 1244 adhérentes. La part des adhésions à tarif réduit diminue légèrement tandis que les adhésions de soutien continuent d'augmenter (+4%). Les festivalières ont participé en nombre au système solidaire des « tickets suspendus » mis en place pour permettre l'accès aux projections à celles dont les moyens financiers sont limités.

Bilan Cineffable 2014 - Comptes

Le nombre d'entrées aux projections diminue avec un total de 3816 (-3,4%) mais la moyenne d'entrées par séance progresse. Les séances les plus attractives reflètent la variété du festival : les longs métrages de fiction Tru Love (543 entrées) et Concussion (342), les séries de courts métrages Une séance nommée désir (402) et Courts sur pattes (265), la soirée d'ouverture avec le concert d'Eau'rageuses et le long métrage documentaire Alice Walker: Beauty in Truth (347) ainsi qu'un autre long documentaire, Golden Gate Girls (274).

Les autres activités du festival ont dû être adaptées à une surface plus petite : une exposition des œuvres de trois artistes seulement et des performances participatives, des tables plus serrées à la cafétéria et moins de stands autour de la librairie Violette and co qui fêtait ses dix ans avec de nombreuses signatures d'auteures. Le samedi et le dimanche après-midi, des débats et rencontres ont été organisés dans une salle louée dans l'Espace culturel voisin Le Chantier.

Les efforts fournis par toutes les commissions ont permis de diminuer les dépenses de façon significative mais, pour atteindre l'équilibre, il aurait fallu réunir plus de festivalières. Le déficit est réduit des deux tiers par rapport à 2013 et ne représente plus que 4,4% du budget total. La baisse des dépenses a été partiellement facilitée par le resserrement du festival sur 4 jours (location du lieu et du matériel, prestations de sécurité, droits de diffusion des films, moindre pagination du catalogue). Toutefois l'équipement vidéo pour cette grande salle est plus onéreux et la proportion du budget consacré à la communication augmente (9,2% des dépenses). Une part de plus en plus importante des actions de communication échappe à cette quantification avec le développement des moyens dématérialisés (internet, réseaux sociaux, partenariats médias et associatifs) qui reposent sur l'engagement bénévole des membres de l'équipe. Les traductions et sous-titrages, réalisés bénévolement aussi, font l'objet d'échanges de visibilité avec d'autres festivals et ont généré quelques recettes complémentaires cette année. L'excédent dégagé par la cafétéria est en hausse (4,6%) grâce à une forte réduction des coûts d'approvisionnement. Les charges de structure diminuent malgré la hausse des primes d'assurance et de la location du box de stockage.

Le 5e Printemps de Cineffable, qui a eu lieu le 14 mai dans la salle Olympe de Gouges (Paris 11), a connu une fréquentation décevante mais a toutefois permis de dégager un excédent de 450 € qui a été reversé en soutien aux Talented Ugandan Kuchus (TUK) avec qui la soirée avait été organisée. Depuis septembre 2014, des séances de projection sont proposées régulièrement en partenariat avec le 3W Kafé. La Ville de Paris a reconduit sa subvention de fonctionnement à hauteur de 4000 €. Au cours de l'année, les prix des concours de scénario 2011 et 2012 ont été versés à leurs lauréates. Le premier, Waterproof, a été présenté au 26e festival tandis que le second, À qui la faute ?, le sera lors de la prochaine édition. Le prix 2014 n'a pas été attribué car le seul scénario reçu n'était pas convaincant.

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