FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM
LESBIEN ET FÉMINISTE DE PARIS

Quand les lesbiennes se font du cinéma

du 29 octobre au 1er novembre 2015

  Archives 2015

Les comptes du 27e festival

Le bilan 2015

Le 27e festival s'est déroulé du 29 octobre au 1er novembre à l'Espace Reuilly, sur la même durée que l'édition précédente. La sélection comportait 58 films provenant de 22 pays. Malgré l'absence de week-end prolongé, le festival a accueilli 1419 adhérentes, soit une hausse de 14,3% par rapport à l'édition précédente. La part des adhésions à tarif réduit augmente en nombre et en proportion (31,1%) tandis que celle des adhésions de soutien diminue (-6%). Ceci s'explique probablement par un report sur la participation à la collecte "Le Pot Commun". Mais de nombreuses festivalières ont contribué au dispositif solidaire des « tickets suspendus », mis en place pour la deuxième année en vue de permettre l'accès aux projections à celles dont les moyens financiers sont limités.

Bilan Cineffable 2015 - Comptes

Le nombre d'entrées aux projections augmente avec un total de 4528 (+13,4%) et la moyenne d'entrées par séance progresse, quant à elle, de 6,7%. Les séances les plus attractives reflètent la variété du festival : les longs métrages de fiction Girltrash: All Night Long (568 entrées), The Foxy Merkins (448), et She's Beautiful When She's Angry, présenté en ouverture avec le concert de The Hungry Hearts (393), la série de courts métrages Dessus sans dessous (411) et les longs métrages documentaires Out in the Night (334) et Solar Mamas (273). La présentation d'extraits du spectacle de Typhaine D. lors de la séance Il était une fois..., incursion du festival dans l'univers du spectacle vivant, a été particulièrement appréciée des spectatrices.

L'exposition présentait les œuvres de deux photographes et d'une peintre qui interrogent, sous divers angles, la problématique de la visibilité lesbienne. A côté de la librairie Violette and co, trois associations militantes et la revue lesbienne Well well well ont tenu des stands. Les performeuses venues de Norvège The Hungry Hearts ont été présentes pendant tout le festival, nous faisant découvrir leur premier CD et se produisant aussi en concert lors de la séance de clôture. Elles nous ont même fait la surprise de réaliser un petit film à la fois militant et plein d'humour, témoignage de leur enthousiasme pour le festival. Malgré le manque de place et le difficile aménagement du lieu, l'équipe restauration a régalé les festivalières, nombreuses à la cafétéria, de leurs bons petits plats. Enfin, comme l'année précédente, une salle a été louée dans l'Espace culturel voisin Le Chantier pour proposer quatre débats et rencontres le samedi et le dimanche après-midi, ainsi qu'un atelier d'initiation au tantra pour les femmes.

Globalement les dépenses ont été maintenues au même niveau qu'en 2014 alors que les recettes ont augmenté, permettant de dégager un excédent important. C'est principalement dû à la collecte, toutefois l'équilibre est atteint même sans cet apport, conséquence cumulée de la fréquentation plus importante et de la légère augmentation des tarifs d'entrée aux séances (+36,8% en recettes). Les dépenses en hausse concernent le catalogue (20 pages de plus et plus grand tirage afin d'être distribué avant le festival), et dans une moindre mesure la communication et l'équipement technique. Les traductions et sous-titrages, réalisés bénévolement, font toujours l'objet d'échanges de visibilité avec d'autres festivals. La fête Until We Die organisée le 17 octobre aux Caves St Sabin avec le collectif Fuk the Name a été une bonne opération pour communiquer auprès d'un public non habitué du festival. Le bénéfice dégagé par les soirées thé au gazon au Tango diminue de 43% par rapport à 2014, en raison de l'annulation de la soirée de novembre (attentats) mais aussi d'une érosion des entrées. Le résultat de la cafétéria augmente de 17% grâce à la hausse de fréquentation associée à un réajustement des tarifs des boissons et à une meilleure organisation des approvisionnements. Hors frais de la collecte, les charges de structure diminuent malgré une légère hausse des primes d'assurance et de la location du box de stockage.

À la place du Printemps de Cineffable, l'équipe a développé en 2015 les activités Hors les murs en organisant des projections ouvertes à tous en partenariat : quatre soirées au 3W Kafé, une soirée au Bar'Ouf et une projection/débat à la Mairie du 3e arrondissement avec Paris 2018 et le Centre LGBT. La Ville de Paris a reconduit sa subvention de fonctionnement de 4000 € et l'Observatoire de l'égalité femmes/hommes de la ville a apporté un soutien complémentaire sous forme de prise en charge de frais d'organisation du festival pour un montant du même ordre.

Zoom sur le Pot commun : l'appel à financement participatif lancé en septembre 2015 a rencontré un franc succès et a généré 15 121 € de dons, soit 14 764 € après déduction des frais, dépassant largement notre objectif initial. Cet apport a permis de faire face aux importantes dépenses d'avant festival et de diminuer d'autant les avances de trésorerie de personnes de l'équipe. En fin d'exercice comptable, nous constatons que la collecte a permis de reconstituer une réserve permettant d'envisager plus sereinement la 28e édition et l'avenir du festival. Cet appel public a probablement aussi joué un rôle important en matière de communication, en renfort des actions conduites notamment sur les nouveaux médias électroniques (bande annonce en ligne, Facebook, Twitter,...).

Nous remercions chaleureusement toutes les donatrices et toutes les festivalières : votre mobilisation confirme ce qu'est le festival depuis sa création, un événement par les lesbiennes pour les lesbiennes.

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