Quelle place pour la culture lesbienne en France ?

Discussion sur la place de la culture lesbienne en France et plus particulièrement sur les relations entre les associations lesbiennes et les différents partenaires institutionnels qu’elles sont amenées à rencontrer.
La discussion avait lieu en présence de Nicole Azzaro, conseillère de Paris, Marie-Jo Bonnet, chercheuse et historienne, Marie-Hélène Bourcier, sociologue et membre d’Archilesb !, Michèle Larrouy, Margot Meynier et Lydie Rauzier des Archives recherches et cultures lesbiennes (ARCL), Fabienne Leleux, adjointe au Maire du Xe arrondissement de Paris, Sylvie Meinier, présidente de l’association grenobloise Les Voies d’Elles et Nathalie Rubel, coprésidente de la Coordination lesbienne en France.
Le débat s’articulait autour d’une présentation de chaque intervenante puis d’une discussion avec le public.

Traditionnellement, Cineffable propose des débats qui suivent les thématiques abordées dans les films programmés. Mais cette année, Cineffable a vécu, dans le cadre d’une demande de subvention, une situation difficile et assez décevante avec la Mairie de Paris. Il apparaissait clairement que ce n’était pas seulement Cineffable, festival de films, qui était malmené mais Cineffable, association lesbienne et en définitive toute la culture lesbienne qui n’était ni soutenue ni reconnue par la Mairie de Paris.
L’annonce du débat sur nos différents supports évoquait le festival gay et lesbien de Paris qui avait bénéficié courant 2002 de la reconduction d’une subvention municipale de 30 000 euros. Cineffable demandait une subvention à la Mairie de Paris au même titre que le festival gay et lesbien, dont nous avons toujours respecté le travail et dont nous nous sommes toujours montrées solidaires.

L’association Cineffable contacte la Mairie de Paris en juillet 2001 parce que le festival, qui n’a pas de lieu pour sa 14e édition, cherche une aide logistique. Mais l’association peine à trouver un interlocuteur et à obtenir un rendez-vous. Au bout de quelques mois, un chargé de mission reçoit une représentante, lui annonce que la Mairie n’a aucune salle à proposer et lui conseille de remplir un dossier de demande de subvention qui permettrait de louer un lieu plus cher. Le dossier est envoyé à Régine Hatchondo, directrice du service cinéma de la Mairie à qui l’on demande un rendez-vous. Durant la conversation, elle apprendra que Cineffable organise deux festivals de films lesbiens mais ne saura rien du caractère non-mixte du festival d’octobre. Elle refuse de nous accorder plus de cinq minutes et nous conseille d’aller plutôt demander une subvention au CNC.
En juillet 2002, nous apprenons que la subvention est refusée, officiellement par manque de crédit. Cineffable, organisatrice d’un événement ambitieux, de qualité et qui enregistre en moyenne 9000 entrées par an, est scandalisée. Elle mobilise des personnalités, Caroline Fourest de l’association Prochoix, Marie-Jo Bonnet, Clémentine Autain, chargée de la jeunesse et des sports à la Mairie de Paris, Fabienne Leleux, adjointe au maire du Xe arrondissement de Paris, qui font remonter son indignation aux services de la Mairie. Finalement en septembre 2002, Cineffable est reçue par Philippe Lasnier qui « pense qu’une subvention est possible en 2003 ».

Michèle Larrouy, Margot Meynier et Lydie Rauzier des Archives recherches et cultures lesbiennes (ARCL)
«Les Archives sont créées en 1984 (à partir d’un projet démarré en 82) et sont accueillies depuis 1994 à la Maison des femmes de Paris qui héberge une quinzaine d’associations féministes et lesbiennes grâce aux subventions qu’elle reçoit. Les locaux des ARCL sont ouverts tous les mardis et sur rendez-vous. Elles suivent une politique de non-mixité assumée, comme bien d’autres associations qui se créent encore aujourd’hui. Le travail des militantes bénévoles, les dons des individues et des associations permettent aux Archives de vivre sans subvention. Dès 1985-87, elles demandent des subventions ministérielles au moment où le gouvernement est dit de gauche. Les demandes sont rejetées car les archives sont non-mixtes. Depuis trois ans, elles demandent des subventions aux noms des trois centres d’archives féministes et lesbiens hébergés à la Maison des femmes, afin de créer des postes et des vacations. Elles n’ont obtenu que 20 000 francs. Lors de rendez-vous à la Mairie de Paris, Philippe Lasnier les décourage car un centre d’archives gay et lesbien se crée. Elles s’étonnent qu’un centre nouveau puisse se voir allouer si rapidement des subventions alors que d’autres associations qui existent depuis très longtemps sont découragées dans leurs démarches. Comment le milieu lesbien envisage-t-il de soutenir les archives lesbiennes ? Comment interpeller les politiques en France comme les lesbiennes non-mixtes peuvent le faire en Hollande ou en Allemagne ? Que faire alors que de nombreuses associations féministes vont perdre la moitié de leurs subventions d’ici deux ans ?»

Marie-Hélène Bourcier est sociologue et membre d’Archilesb, un groupe qui existe depuis un an et qui se donne pour objectif de réfléchir à la notion d’archives des minorités. « Réflexion qui n’apparaît pas dans le dossier de présentation du projet de centre d’archives des homosexualités mené par Christopher Miles et Jean Le Bitoux. Ce dossier annonce 59 participants dont 5 femmes, inconnues pour la plupart. La vice-présidente est hétéro et universitaire avec une vision d’historienne non militante. Le dossier déclare que « pour des raisons historiques », les archives seront principalement masculines. Beaucoup de noms sont cités mais toutes les personnes n’ont pas été prévenues. Le projet exclut la problématique trans. M. Le Bitoux propose à Marie-Hélène Bourcier de participer mais elle refuse de cautionner ce projet dans l’état où il est. Une subvention de 100 000 euros est accordée par la Mairie de Paris à l’automne 2002. Il est inadmissible qu’une spécialiste de l’histoire des lesbiennes comme Marie-Jo Bonnet et que toutes les historiennes féministes soient exclues. Archilesb ! se donne pour mission de réfléchir à des archives vivantes, basées par exemple sur des interviews parce que les lesbiennes ne sont pas forcément présentes dans des archives institutionnelles et officielles. Clémentine Autain est la seule en plein conseil de Paris à avoir rappelé l’importance de la parité et à avoir prononcé le mot « lesbienne ». La pétition d’Archilesb est lancée au 14e festival Quand les lesbiennes se font du cinéma.»

Nathalie Rubel co-présidente de la Coordination lesbienne en France
« La CLF regroupe une vingtaine d’associations lesbiennes de toute la France. Son objectif est de partager expériences et initiatives durant les grandes rencontres de printemps et les forums associatifs, de visibiliser les lesbiennes, défendre leurs droits et lutter contre la lesbophobie. La CLF a constitué un dossier de témoignages et de propositions de lois contre la lesbophobie, qui a été remis à des élus, des candidats aux élections législatives, à des personnes politiques. La CLF intègre maintenant un réseau européen. Nathalie Rubel évoque la lesbophobie des institutions et des politiques qui insistent sur le fait que « notre société est fondée sur la famille et sur la différence entre les sexes pour la reproduction ». Les lesbiennes sont tolérées mais marginales. Les administratifs enterrent souvent leurs dossiers qu’ils considèrent comme très secondaires. Ils privilégient la mixité qui se prétend universelle alors qu’il s’agit souvent de projets portés par des gays essentiellement. Certaines lesbiennes, sous le poids du patriarcat, éprouvent des difficultés lors de démarches concrètes de peur de se visibiliser. Elles se méfient des institutions qui ont souvent été oppressives. La tentation est grande d’être indépendantes en révisant ses moyens à la baisse et en étant inventives. Mais les contacts ne servent pas seulement à demander de l’argent. Il s’agit de se faire connaître en tant que citoyennes à part entière. Les lesbiennes paient des impôts, l’argent public doit leur revenir aussi. Le Centre Evolutif Lilith de Marseille, pour son projet de santé lesbienne, a contacté un certain nombre de délégations et d’institutions. Elles ont obtenu un bon retour financier pour établir un service d’écoute, pour mener des projets de dépistages des cancers gynécologiques, pour mener des campagnes de préventions auprès du public et des gynécologues. »

Sylvie Meinier, présidente de l’association grenobloise Les Voies d’Elles
Les Voies d’Elles étaient chargées d’organiser la rencontre de printemps de la Coordination lesbienne en France (CLF). Elles ont décidé de concrétiser les réflexions d’une des commissions de la CLF « précarité économique et patriarcat » et de proposer un hébergement au pro rata des revenus de chacune afin qu’un maximum de femmes puissent y aller, y compris les plus démunies. Si l’on estime que le revenu moyen net d’une femme est d’un peu plus de 1000 euros par mois, il fallait offrir à chacune 6,86% d’un revenu mensuel, impôt déduit. Les Voies d’Elles devaient donc trouver des subventions afin de ne pas amputer le budget de la CLF. Elles contactent la délégation aux Droits des femmes : la réponse est négative. Le conseil général de L’Isère accorde 1000 euros mais rapporte les réflexions vexantes des autres élus. La Ddass accorde 457,35 euros. La Mairie donne 1000 euros juste avant la rencontre. Elles sont contactées par les Renseignements généraux qui veulent savoir pourquoi elles demandent une subvention à la délégation Jeunesse et Sport. Elles sont à deux reprises confondues avec des associations mixtes, signe d’un acte manqué ou d’un manque de visibilité. Elles constatent que la non-mixité n’est pas bien acceptée.

Marie-Jo Bonnet, chercheuse et historienne
« Ce qui est remis en question avec la non-mixité, c’est l’autonomie des femmes et des lesbiennes. De plus, nous sommes dans une démocratie représentative qui développe des systèmes de contrôle. Demander de l’argent, c’est une dépendance. On peut nous demander une certaine forme d’allégeance et on se sent aussi obligées de faire allégeance. Ce ne sont pas les femmes qui contrôlent l’argent et elles gagnent généralement moins que les hommes. Les associations de femmes ne font pas de déficit et sont bonnes gestionnaires. En 1997, les Assises pour les droits des femmes avaient un budget de 451 500 francs et ont engendré des bénéfices de 65 000 francs. En 96, la LGP (Lesbian and Gay Pride, organisatrice de la marche des fiertés) a fait un déficit de 1,70 million de francs. Les disparités des subventions accordées aux gays et aux lesbiennes ou aux femmes sont une injustice. Il y a aussi la question du mot « lesbienne » qui n’est pratiquement jamais prononcé comme par exemple au moment du débat sur le PACS. Les femmes peuvent s’associer mais elles doivent se taire. Les femmes sont nettement en retard dans la démocratie, elles n’y participent que depuis cinquante ans. Comme la démocratie est censée être représentative, si les lesbiennes ne sont pas représentées par les élus, cela veut dire que la démocratie ne représente pas tout le monde. »

Nicole Azzaro, Conseillère de Paris
Qu’est-ce que le Conseil de Paris ? « Au cours des élections municipales, on élit les conseillers municipaux et les conseillers d’arrondissement, soit 163 élus, dont le Maire de Paris et chacun des 20 maires d’arrondissement. Le Conseil de Paris prend des décisions et vote les 500 projets de délibération environ par mois pendant deux journées très denses.» Nicole Azzaro est élue du IXe où elle s’occupe de la voirie, de la propreté, des jardins, des transports.
Nicole Azzaro rappelle qu’il ne faut pas hésiter à aller chercher les élus et à demander des rendez-vous. « Les élus ne reçoivent que des projets de délibération ou des projets aboutis. Au moment du vote, ils peuvent éventuellement étudier les comptes prévisionnels et demander une subvention plus importante. Mais l’idéal est qu’ils soient avertis en amont afin d’appeler les adjoints et de s’enquérir de l’état des dossiers. Ensuite, il est important de dépenser l’intégralité d’une subvention accordée. Sinon, cela veut dire que l’association a trop demandé. »

Fabienne Leleux, adjointe au Maire du Xe arrondissement de Paris
« Il faut aller à la pêche aux informations et surtout solliciter les élus même ceux qui ne sont pas en charge des questions concernées. On peut assister aux conseils d’arrondissement. Les associations peuvent poser des questions par écrit aux élus lors de plates-formes associatives. Les élus sont tenus d’y répondre dans un délai d’une semaine. On peut émettre un vœu et la réponse peut être une forme d’engagement. Lors d’une demande de subvention, les administratifs peuvent bloquer un dossier. On peut alors interpeller un élu qui contactera ceux qui sont en charge du dossier. Les élus s’engagent lors des élections, il faut le leur rappeler. Quand un élu soutient des dossiers, c’est qu’il y croit vraiment. Donc il n’y a pas à craindre d’allégeance. »


Discussion :

* Michelle Larrouy dit que «le courant des lesbiennes non-mixtes est un courant politique. Il n’est pas reconnu dans la sphère politique et pas seulement à un niveau administratif. On refuse d’entendre que le lesbianisme n’est pas seulement une sexualité mais une mouvance politique de résistance avec une construction de solidarité. Faut-il dans ce contexte se résoudre à l’autogestion ?»

* Fabienne Leleux ne croit guère à une «classe» lesbienne mais à des citoyennes engagées. Elle incite les lesbiennes à s’engager en politique. Elle reconnaît que la non-mixité pose problème. Il faut savoir alors convaincre les plus réticents, trouver des termes précis politiquement. Elle a été sensible pendant les interventions aux termes «autonomie», «indépendance», «pouvoir d’expression».

* Marie-Hélène Bourcier remarque que la culture féministe n’est pas présente dans les services de la Mairie de Paris. «Il faut une interlocutrice lesbienne qui connaît la culture lesbienne et qui sait que la culture non-mixte lesbienne représente les trois quarts de la culture lesbienne. On n’a pas à se justifier. On parle de parité culturelle. La non-mixité est aussi très présente chez les gays. L’identité gay est en train de devenir hégémonique économiquement.»

* Une femme rejoint ces propos : «La communauté gay a moins à se battre. Les gays en France ne se remettent pas en question par rapport au sexisme. Ici, contrairement à l’Allemagne, les féministes se sont désolidarisées des lesbiennes. En France, on parle d’égalité, nous sommes tous égaux donc on ignore les différences. En Allemagne, les lieux non-mixtes ne s’appellent pas «non-mixtes» mais «lieux de femmes lesbiennes». La non-mixité peut-elle devenir une expression de non-visibilité ? Ici, le terme «lesbienne» seul est très courageux, est-ce aussi se mettre en minorité ?»

* Une femme reprend : Cineffable existe depuis quatorze ans. Si l’on multiplie ces années d’existence par le nombre de femmes présentes au festival, on obtient le nombre d’habitants d’une petite ville. Il n’y a pas à se justifier. Si nous sommes en démocratie, on doit nous aider aussi.

* Autre intervention : «Les lesbiennes sont refusées par la droite car lesbiennes, refusées par la gauche car non-mixtes. Il n’y a que des sens interdits partout ! Combien donne-t-on aux hommes ? Combien nous donne-t-on ? Il faut comparer la superficie des lieux des uns et des autres. Il faut autant pour les hommes que pour les femmes.»

* Nathalie Rubel : «On accorde beaucoup d’argent aux gays pour la communication qui représente souvent la moitié du budget d’un événement. Les lesbiennes communiquent peut-être trop peu.»

* Une organisatrice de Cineffable : «Cineffable enregistre 9000 entrées par an (durant ses deux festivals), ce qui est un excellent résultat pour un événement culturel, pourtant cela n’intéresse pas nos interlocuteurs. Cineffable organise un festival mixte en juin mais cela ne change rien pour eux. Nous sommes prêtes à expliquer notre démarche mais on refuse de nous entendre. C’est la preuve que notre société est encore très lesbophobe.»

* Une femme note «Il y a aussi des lesbiennes dans les associations mixtes, il ne faut pas l’oublier.»

* Marie-Jo Bonnet : «Dans les associations qui se disent gays et lesbiennes et qui ne représentent que les gays, les lesbiennes sont les alibis universalistes des gays.»

* Florence Fradelizi, organisatrice du festival gay et lesbien de Paris : Elle n’est pas un alibi dans l’équipe du festival, elle s’occupe de la programmation des films lesbiens et des demandes de subvention. Elle remarque l’arrivée d’une certaine «pédocratie» : «Certains gays se servent des associations pour acquérir une notoriété, obtenir des contacts, servir leurs propres intérêts politiques et profiter des subventions.»

* Nathalie Rubel : «L’Inter-associatif LGBT, organisateur des marches des fiertés LGBT, devient de plus en plus féministe. C’est pour cela d’ailleurs que de nombreuses associations lesbiennes l’ont rejoint. C’est aussi à nous de prendre notre place.»

* Suzette Triton : «L’argent alloué aux gays est un vrai problème. Les projets mixtes sont soutenus. Les autres sont découragés. Les lesbiennes non-mixtes portent aussi un projet politique qui fait peur. Les institutions ne veulent pas mettre d’argent dans un projet lesbien. La Mairie défend la parité dans ses services mais elle subventionne un projet sans parité, le centre d’archives des homosexualités de Le Bitoux qui ne consulte pas les archives gays et lesbiennes ni les archives féministes déjà existantes. Il n’y a pas non plus de femmes hauts responsables dans ce projet d’archives qui se crée.»

* Esther : «Nous devons avoir des stratégies autonomes, avec nos propres forces, nos moyens et nos façons différentes d’exister et arrêter de reproduire ce que font les gays puisque ce n’est pas possible.»

* Michelle Larrouy : «Il faut continuer l’autogestion et l’interpellation locale de nos représentants. Il faut être un groupe de pression. Si nous cessons de faire pression, nous mourrons. Beaucoup d’associations partout en France sont contre la structure élitiste mise en place dans ce centre d’archives des homosexualités.»

* Marie-Hélène Bourcier : «La pétition contre l’exclusion des trans et des lesbiennes dans le projet des archives des homosexualités est aussi signée par des gays qui contestent ce mode de fonctionnement où, dans le meilleur des cas, certains gays placent 3 ou 4 trans dans leurs projets, à condition qu’ils aient une politique assimilationiste. Comment Le Bitoux a pu présenter ce dossier de création d’archives et croire que ça passerait ? Comment certains responsables d’associations, comme à l’inter-LGBT, ont pu valider ce dossier et y voir une «différence structurelle ?»

* Margot Meynier : «Les deux archives, mixte et non-mixte, ne sont pas antinomiques. Les lesbiennes et les trans doivent se battre pour être représentés autant que les gays dans le projet d’archives mixtes.»

* Nicole Azzaro propose de demander le listing des subventions accordées aux associations gays et aux associations lesbiennes pour voir s’il y a une parité et de réfléchir à comment on peut rétablir une certaine égalité.

* Fabienne Leleux relève l’importance de ce genre de rencontre qui va lui permettre dorénavant d’avoir d’autres types de réflexes. En tant qu’élue, elle n’a pas toutes les informations et ne connaît que les projets soutenus par la Mairie. Selon elle, il faut beaucoup plus solliciter les élus.