Pour autant, les vents de violence sexiste continuent de souffler. Ils sont banalement houle hostile, à l'instar de ce député qui s'inquiète que sa successeuse ne trouve le temps de « faire sa lessive et d'emmener ses enfants à l'école ». Ils sont aussi trop souvent raz-de-marée, tel ce député européen soutenant que les femmes doivent « être moins bien payées que les hommes, parce qu'elles sont [...] moins intelligentes ».
La sphère politique, à l'instar du monde professionnel, est toujours un lieu discriminant et archaïque. Le sexisme ordinaire tord le cou à cette prétendue parité. Cette dernière demeure une logique comptable, terriblement éloignée de l'égalité.
Notre festival, dans son engagement lesbien et féministe tente de rassembler ces petites gouttes en mouvement indispensable à la vie.
Samedi 4 novembre de 16h à 18h Élisabeth Lebovici pour son essai Ce que le sida m'a fait. Art et activisme à la fin du XXè siècle (Éditions "JRP/Ringier")