Ce film expressioniste est une interprétation visuelle du poème Un rêve de nommer écrit et interprété par l'artiste Judy Radul. Une femme réfléchit la pluralité de son image en relation avec la société. Dans l'acte de nommer ou de définir sa propre identité, la femme change et devient un collage éclaté de multiples personnages : la grotesque, la vénus, la rebelle, la victime, la banale, la poète.

An expressionistic, visual interpretation of the poem "A Dream of Naming" by Vancouver poet/performance artist Judy Radul. A woman reflects on the plurality of her self-image. The act of defining her own identity elicits a collage of images from myth and memory. Colliding visions of a woman as Venus, the child, the grotesque, the lover, the rebel, the victim, and the poet defy us to examine our own contradictions.

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Penelope Buitenhuis a travaillé comme scénariste / réalisatrice au Canada et en Europe. Ses œuvres combinent le réalisme moderne avec les métaphores visuelles et suffisamment de rebondissements narratifs pour garder le film à la fois excitant et inattendu. Influencé par les travaux de Fassbinder, Godard et Truffaut, elle a vécu pendant dix ans en Allemagne et en France, travaillant comme auteure et développant sa propre esthétique dans un climat politique très chargé. À Vancouver, Penelope Buitenhuis a étudié auprès des réalisateurs expérimentaux David Rimmer et Al Razutis à l'Université Simon Fraser au début des années 1980. Elle a commencé à travailler en Super 8 et 16mm, créant de nouvelles œuvres narratives qui combinent des éléments expérimentaux et dramatiques. Les thèmes de la révolution, de l'anarchie, de l'aliénation, la concernant grandement, les premiers films de Penélope ont embrassé la colère punk du début des années 80.

Penelope Buitenhuis has worked as a filmmaker writer/ director in Canada and Europe for over 20 years. Her works combine modern realism with visual metaphors and enough narrative twists to keep the film at once exciting and unexpected. Influenced by the works of Fassbinder, Godard and Truffaut, she lived for ten years in Germany and France working as an auteur and developing her own aesthetic in a highly charged political climate. In Vancouver Buitenhuis studied under experimental filmmakers David Rimmer and Al Razutis at Simon Fraser University in the early 1980s. She began working in Super 8 and 16mm, creating new narrative works that combined both experimental and dramatic elements. Concerning herself largely with themes of revolution, anarchy, alienation, Penelope's early films embraced the punk anger of the early '80s.

Portrait en entretiens, lectures et témoignages d'Audre Lorde, poètesse noire, lesbienne, féministe, guerrière, mère, morte en 1992, qui nous a laissé une œuvre littéraire et militante comptant entre autres titres : Zami: A New Spelling of my Name, The Black Unicorn, The Cancer Journals et Uses of the Erotic: The Erotic as Power.

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An epic portrait of the eloquent, award-winning Black, lesbian, poet, mother, teacher and activist, Audre Lorde, whose writings -- spanning five decades -- articulated some of the most important social and political visions of the century. From Lorde's childhood roots in NYC's Harlem to her battle with breast cancer, this moving film explores a life and a body of work that embodied the connections between the Civil Rights movement, the Women's movement, and the struggle for lesbian and gay rights. At the heart of this documentary is Lorde's own challenge to "envision what has not been and work with every fiber of who we are to make the reality and pursuit of that vision irresistible."

Ada Gay Griffin est une activiste africaine-américaine travaillant dans les médias électroniques et la production cinématographique. Elle a été directrice générale de Third World Newsreel et travaille à assurer un avenir florissant pour les producteurs noirs dans les médias progressifs. Elle a étudié l'art, les sciences politiques et l'écriture féministe noire au Hampshire College, où elle a étudié les œuvres d'Audre Lorde. Griffin a dirigé et produit Can't Jail the Revolution et Break the Walls Down (1991), et a développé Black in a Small Town, une série documentaire qui explore les questions de race et de classe dans les zones semi-rurales des États-Unis. En 1995, elle co-dirige A Litany for Survival: The Life and Work of Audre Lorde avec Michelle Parkerson.

Ada Gay Griffin is an African-American activist working in electronic media and film production. She was formerly executive director of Third World Newsreel and works to ensure a flourishing future for producers of color in progressive media. She studied art, political science, and black feminist writing at Hampshire College, where she studied the works of Audre Lorde. Griffin directed and produced "Can't Jail the Revolution" and "Break the Walls Down" (1991), and developed "Black in a Small Town", a documentary series that explored issues of race and class in semi-rural areas in the United States. In 1995 she co-directed "A Litany for Survival: The Life and Work of Audre Lorde" with Michelle Parkerson.

Michelle Parkerson est écrivaine, cinéaste indépendante, conférencière universitaire et performeuse basée à Washington, DC. Elle a siégé dans les institutions de l'Université Temple, de l'Université du Delaware, de l'Université Howard et de l'Université Northwestern. Parmi ses films on peut citer But Then She's Betty Carter (1980), sur le chanteur de jazz et Urban Odyssey (1991), tous deux vus sur PBS. Elle a produit le documentaire Gotta Make This Journey: Sweet Honey in the Rock (1983), à propos de l'ensemble a cappella des femmes noires. En tant que membre de l'Atelier pour les femmes de réalisation de l'American Film Institute, elle a écrit et réalisé Odds and Ends (1993), un court-métrage de science-fiction sur les guerrières Amazones noires. En 1995, elle a co-dirigé A Litany for Survival: The Life and Work of Audre Lorde avec Ada Gay Griffin.

Michelle Parkerson is a writer, independent filmmaker, university lecturer and performance artist from Washington, D.C. She has served on the faculties of Temple University, the University of Delaware, Howard University, and Northwestern University. Her films include "But Then She's Betty Carter" (1980), about the jazz vocalist, and "Urban Odyssey" (1991), both seen on PBS. She produced the documentary "Gotta Make This Journey: Sweet Honey in the Rock" (1983), about the black women's a cappella ensemble. In 1992, she received a Rockefeller Foundation Film/Video Fellowship. As a member of the American Film Institute's Directing Workshop for Women, she wrote and directed "Odds and Ends" (1993), a science-fiction short about black Amazon warriors. In 1995 she co-directed "A Litany for Survival: The Life and Work of Audre Lorde" with Ada Gay Griffin.

Film d'animation en musique, ou les tribulations d'un personnage à la campagne et à la ville sur fond de paysages oniriques.

Fascinating abysses. Falling, flying and moving on ...


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Née à Paris en 1960, Nathalie Percillier vit à Berlin où elle a étudié à l'école des Beaux Arts (Udk), puis à la DffB (école de cinéma). Elle a écrit et réalisé plusieurs courts métrages, dont certains ont reçu de nombreux prix nationaux et internationaux dont "Bloody Well Done".

Born in Paris, Nathalie Percillier lives in Berlin where she studied at Berlin Art School (UdK) and Filmschool (dffb). She has made many awarded short films.

Film peint directement sur la pellicule.

Film painted directly on the reel.

Née en 1946 à Ivry-sur-Seine, Marcelle Thirache pratique la photographie à partir de 1978. Sa découverte de Marguerite Duras et de la dissociation entre son et image ainsi que des films de Germaine Dulac la conduisent à se pencher sur le cinéma dès 1982. En 1994, elle développe une technique particulière en peignant directement à la main sur de la pellicule Super-8.

Born in 1946, in Ivry-Sur-Seine. Marcelle Thirache begins with the practice of photography and exhibits her work as soon as 1978. First, her discovery of Marguerite Duras with the dissociation between sounds and images, and then the films of Germaine Dulac, foster a growing interest for cinema and finally lead her to choose the Super-8 in 1982. In 1987 she shows her films to Yann Beauvais and Miles McKane. In 1994, she develops a peculiar skill consisting in hand painting directly on a Super-8 filmstrip.

 

Un classique de léa Pool, à voir ou revoir... Après la mort de son père, une femme de vingt-cinq ans, d'origine juive, quitte la Suisse pour venir s'installer au Québec chez une amie psychologue. Arrivée à Montréal avec le sentiment de vide créé par la perte de son père, elle cherche à rebâtir sa vie et à faire éclater les cadres de l'amour et de la création avec, pour tout bagage, son talent de peintre.

Anne Trister, a young Swiss Jewish artist, is profoundly affected by the death of her father. After quitting school, she leaves Switzerland for Quebec to visit her friend Alix, a psychologist to whom she becomes attracted. Through her work, Alix has developed an emotional bond with Sarah, a rebellious child with an enormous need to be loved. Detached from the world around her, Anne takes over a vacant studio to paint a giant fresco and throws herself into a series of fleeting and impulsive affairs.

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Avec sa vision très personnelle, empreinte d'émotion, Léa Pool s'impose comme l'une des grandes cinéastes du Québec. Sa carrière, commencée en 1979 avec Strass Café, est jalonnée de grandes réalisations, dont La femme de l'hôtel, Anne Trister, À corps perdu, La demoiselle sauvage et Mouvements du désir, qui a décroché 8 nominations aux Prix Génie. Emporte-moi a remporté plusieurs prix, dont le Prix spécial du jury œcuménique au Festival de Berlin et Lost and Delirious a été présenté à plusieurs festivals.

Léa Pool is an acclaimed filmmaker whose work has been honoured by an array of international awards. Originally from Switzerland, Pool emigrated to Quebec in 1975, where her career began soon after. As well as making acclaimed films, she listed teaching at the Université du Québec à Montréal among her professional and artistic accomplishments. The filmmaker is known for putting all of herself into her work, infusing her films with her passion and emotions.

Dialogue imaginaire entre deux femmes, sur leur brève rencontre au hasard d'une séance de cinéma...

Dialogue imaginary between two women, on their brief encounter at random from a movie session ...

Un petit film drôle sur la vie intérieure d'un bar lesbien : comment s'y comporter, respecter toutes les règles implicites. Et que se passe-t-il lorsqu'on enfreint ces règles ?

Two lesbians from opposite sides of the track shake up the joint and prove that rules are made to be broken.

Née en Suisse en 1962, Katrin Barben est une scénariste et réalisatrice indépendante, vivant à Berne et à Berlin. Elle a étudié le cinéma et l'art vidéo à l'Université des Beaux-Arts de Zürich. Bar jeder Frau est son premier court métrage de fiction. Elle a aussi réalisé Go Girl (1995), également présenté cette année.

Born in Switzerland in 1962, Katrin Barben is a freelance writer and director, living in Bern and Berlin. She studied film and video art at the University of Fine Arts of Zürich and has already completed two short films: "Bar jeder Frau" (1991) and "Go Girl" (1995), also selected this year.

Polar lesbien d'infidélité et de chantage, ce film joue avec les conventions du film noir.
Il est passé dans de nombreux festivals en Australie et aux Etats-Unis, provoquant des débats sur la violence sexuelle contenue dans le film.

Film noir and its macho detectives get their comeuppance in "Bete Noire," a slick Australian parody about a "female dick."
It was screened in numerous festivals in Australia and the United States, provoking debates about the sexual violence contained in the film.

Victoria Hunt se lance dans le cinéma en travaillant avec un groupe de réalisatrices, The Warner Sisters.

Victoria Hunt begins as a filmmaker, working with a group of women directors, The Warner Sisters.

Dans ce documentaire alerte et drôle, qui donne la parole aux personnes grosses, les régimes amaigrissants sont dénoncés par celles et ceux qui les ont vécus. Pourquoi les régimes sont-ils tellement encouragés, quand on sait qu'ils sont si peu efficaces ? A qui profite cette obsession de la minceur ? Les experts sont pour une fois les personnes concernées et questionnent le regard que nous portons sur la grosseur.

"Big Fat Slenderella" looks at dieting from the fat person's point of view. Despite the conventional wisdom dished out by medical practitioners, studies have shown that dieting simply does not work for 95% of the population. Why are we still encouraged to diet? Could it be profits and the fact that if someone is dieting, that's all they have energy for? The fat experts in "Slenderella" are all fat themselves, and tell stories of the many diets and medically administered amphetamine "cures" they have tried over the years. The award winning director, Lorna Boschman, combines humour and social documentary in another fast paced experimental documentary.

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Lorna Boschman est documentariste et artiste en arts médiatiques depuis les années 80. Son œuvre a été présentée à l'international dans le circuit des festivals et autres lieux de diffusion, dont le Museum of Modern Art (MoMA) de New York. Elle a réalisé notamment Drawing the Line sur la sexualité des lesbiennes (présenté au festival en 1993).

Lorna Boschman has been a documentary and media artist since the 1980s. Her work has screened at international festivals and venues, including the Museum of Modern Art in New York. Two of her experimental documentaries are part of the collection at the National Gallery of Canada.

Une dominatrice rentre du boulot... L'inconvénient avec la domination c'est qu'il faut toujours assurer et s'assurer du bien-être de celle que l'on aime. Même si sa passion, c'est la couture. Et Alice B(e) Brave (littéralement : sois courageuse) ne ménage ni son courage, ni son ardeur à la tâche. Vous aussi j'espère.

A dominatrix comes home from work to relieve her slave's frustration in a piercingly tender love scene. An erotic adventure from start to finish.